samedi 29 novembre 2008
Quand le ciel raconte des histoires
Au petit matin, cette enclume en loin laisse penser que les habitants de Fontainebleau doivent essuyer un bel orage.
Je ne me doutais pas que c'était la première photo d'une série.
Au loin, le dragon crache des flammes
Mais Mickey, qui s'est échappé temporairement du Parc Disney (qui est à une centaine de km), se dresse contre lui et le pourchasse.
Le dragon rentre donc la tête entre les épaules et s'efface petit à petit.
Mickey reprend du poil de la bête.
Dernières fumerolles laissées par le dragon
La cape d'un magicien vient tout recouvrir de son manteau noir
Mais point de pluie, l'eau est restée dans le ciel, nous pouvons apercevoir les poissons y nager
Avant de disparaître, le soir, dans un tourbillon
Cela s'est passé tout au long de la journée du 28 mars 2007, dans le ciel du Gâtinais en Bourgogne.
mardi 7 octobre 2008
Mémé Lucette
Elle était Amour, elle était Joie de vivre.
Dans son cœur, elle savait puiser l’énergie et le bonheur pour tout distribuer sans compter autour d’elle.
Aujourd’hui elle a dû partir mais ce n’est pas sans nous avoir tous réunis sous une bulle de douceur et de tendresse.
Nous avons tous ressenti cet immense amour qui nous liait pour toujours.
Pendant tout le temps où nous avons semé des pétales de roses multicolores, comme des milliers de baisers pour lui souhaiter un bon voyage, son ami le soleil a poussé les nuages pour nous offrir son message d'amour.
La corbeille vidée, le soleil est reparti n’emmenant avec lui que son esprit afin qu’il se repose un peu avant de renaître sous d’autres cieux.
L’amour est resté dans le cœur de chacun de nous, comme un cadeau déposé précieusement, afin que nous aussi, nous devenions Amour, nous devenions Joie de vivre.
Rappelons-nous que l’amour ne se divise pas, il se multiplie à l’infini. Cette force qu'on nous a donnée, à notre tour, offrons-la généreusement autour de nous.
Emilie
lundi 23 juin 2008
30 ans après... chez Marraine
Les bois étaient plein de souvenirs, rires d'adolescents et tendresse d'un regard parti. Je sentais la présence de Marraine qui nous a quitté, il y a très longtemps.
En passant à proximité, j'ai tenu à faire ce détour. Me retrouver seule avec ma mémoire pour compagne pour me rappeler des bons moments, ces vacances d'été passés au Déversoir.
mardi 20 mai 2008
Iris
lundi 7 avril 2008
Neige d'avril
jeudi 28 février 2008
La porte du vent
Un matin, alors que je ne pensais presque plus à l’hiver, j’ai aperçu une abeille butiner des fleurs de tomate. C’était une bonne ouvrière, elle allait de fleur en fleur avec une énergie telle que je ne pouvais me lasser de la regarder. Elle était si belle, si active, j’avais l’impression qu’un halo de lumière la faisait rayonner. Je me suis approchée d’elle doucement, je lui ai posé quelques questions sans savoir si elle me verrait, moi qui me fond tellement dans le paysage, sans savoir si elle m’entendrait puisque plus personne n’entend ma voix depuis si longtemps. Elle m’a regardée et j’ai été surprise qu’elle m’ait répondu. Et elle est vite retournée à ses occupations. Le lendemain, je suis allée au milieu des plants de tomates pour voir si je pouvais encore l’apercevoir et lui parler. Savoir si ce n’était pas un rêve. Elle était effectivement, tout à son travail, ne lachant une fleur juste que pour me faire un clin d’oeil, me montrer par là qu’elle m’avait reconnue et qu’elle savait que je ne lui ferais jamais aucun mal.
Quelques jours plus tard, j’ai compris que ce champ de tomates était menacée par une armée de guêpes et qu’il faudrait partir avant que nous ne soyons tous exterminés. La petite abeille m’a montré un passage bien camouflé dans la charmille. J’avais un peu peur de l’inconnu. Elle l’a senti et m’a tendu la main. Je l’ai acceptée. Cette main n’était pas ordinaire, dès le premier contact j’ai senti une sensation de bien-être m’envahir, comme des petites étoiles invisibles qui passent d’un corps à l’autre. J’avais l’impression de la connaître. Je me sentais en confiance et c’était si bon que depuis je n’ai jamais eu envie de lacher cette main. Parce que cette abeille était heureuse de ma présence, nous nous sentions plus grands et plus forts ensemble, nous nous sentions capables de soulever des montagnes.
Un an. Un an de complicité, de fou-rires, de jeux de mots de clins d’œil, de bons moments de douceur, mais aussi quelques moments de douleur, parce qu’ainsi va la vie. Rêver un peu parce que ça fait du bien, renforcer le lien naturel qui nous a rapproché tout en gardant notre secret, partager un silence, une émotion, être une présence quand l’autre a besoin, échanger nos doutes, nos impressions, nos créations, se confier nos espoirs et notre sensibilité et découvrir le don de l’amitié.
Dans ce monde virtuel, la porte reste toujours ouverte. Un jour, les bourrasques ont tout emporté. Les souvenirs, les images et les mots. Il ne reste juste que quelques cendres qui seront bientôt balayées par le vent.